Comment ?
Mes interventions prennent appui sur les fondations suivantes :
… de notre plein gré, ou par la force des choses, et choisir les coûts que nous acceptons d’endurer.
Le monde n’est pas plus Volatile, Incertain, Complexe et Ambigü (d’après l’acronyme anglosaxon VUCA) aujourd’hui qu’il ne l’était hier.
Seule une petite partie de l’humanité avait fini par oublier qu’il l’était (demandons aux peuples inuits, amazoniens, caribéens, …, leur point de vue sur la question ; j’imagine que leur réponse sera éloquente en la matière).
Pourtant, il n’y a probablement pas si longtemps, notre culture européenne avait elle aussi encore à l’esprit que l’avenir n’est pas acquis, et que les actions à mettre en œuvre pour le sécuriser mobilisent plusieurs paramètres (y compris ceux se situant hors de notre zone d’influence) pour avoir une chance d’aboutir.
Je pense pouvoir dire qu’à l’origine, c’est certainement cette perception du monde qui a poussé l’humanité à engager certaines avancées sociales : stabiliser, garantir, simplifier et rendre l’accès aux choses de la vie plus direct pour chacun-e d’entre nous.
Ce faisant, peut-être avons-nous tellement bien réussi que nous avons fini par prendre la doctrine pour acquise, et le monde serait devenu im-VUCA !?…
Or voilà qu’en 2020 les événements nous mettent en demeure de redécouvrir que le monde Réel a ses caractéristiques propres et de nous détacher des théories que nous avions élaborées pour faire office de réalité.
Patatras ! Finie l’illusion que le monde serait Stable, Garanti, Simple et Univoque !!! et qu’il réagirait au bon vouloir de l’être humain…
Comment survivre à cela, individuellement ? et collectivement grâce à nos Organisations ?
Comment ré-apprendre à concevoir notre place et nos actions dans cet éco-système social et planétaire qui nous abrite, nous englobe et nous dépasse ?
Comment rester en mouvement en dépit du fait que nous ayons perdu le contrôle des événements ?
Autrement dit, comment éviter les pièges qui consisteraient à :
Comment, individuellement & collectivement, nous saisir de la situation et en faire une expérience qui nous grandisse dans notre relation à nous-même, à autrui, à l’humanité, au vivant, à la planète ?
En nous reconnectant au Réel, c’est-à-dire en nous reconnectant aux ressources somatiques qui nous mettent en compétences de percevoir et concevoir le Réel de façon la plus transparente possible.
Ces ressources sont multiples, elles sont corporelles, émotionnelles, créatives, mentales, collaboratives, …
Les pratiques existent qui nous permettent de redécouvrir ces ressources et de renouer avec l’Intelligence du Vivant qu’elles transmettent.
Il reste à savoir si nous en avons envie ?!…
À moins que nous n’ayons tout simplement pas vraiment le choix !?…
Auquel cas, même tard, il faudrait nous y résoudre par la force des choses et les coûts à endurer seraient proportionnels au délai observé avant d’opérer les évolutions auxquelles le Réel nous convie…
À l’image, en somme, des différents coûts qu’une épidémie peut revêtir selon que l’on ait (ou pas…) tenu compte de ses signes précurseurs et anticipé son arrivée sur le territoire avant même qu’elle nous somme de réagir.
Et si le Réel finissait toujours par nous rattraper et que notre seul véritable choix consistait à décider des lignes de coût que nous nous efforcerons de minorer en priorité :
Je propose que nous construisions ensemble un chemin alliant les approches issues du développement personnel, de l’accompagnement d’équipe et des intelligences relationnelle et collective.
Ce cheminement réunit les forces en présence dans l’Organisation à travers l’opportunité d’expériences authentiques étayant la perception, la connaissance et la compréhension :
Pour ce faire, le chemin est ponctué d’explorations variées incluant le mouvement corporel, la créativité partagée, l’organisation en cercle, la parole authentique, le mode de décision par consentement, l’intériorisation réflexive, la coconstruction artistique, …
Ce décalage initial du processus au regard du quotidien pratique et opérationnel permet aux personnes et aux équipes de désapprendre leurs habitudes adaptatives et d’accéder ainsi à un éventail de ressources non utilisées jusqu’à lors.
Invités à se familiariser avec cet approfondissement des compétences à percevoir, concevoir, analyser, mettre en commun, décider, agir, … , les contributeurs de l’Organisation assimilent ces pratiques à l’éventail de leurs ressources actives.
Pour permettre une Trans-FormAction concrète et durable du mode d’interaction et de coopération, le fil du parcours est ponctué de temps d’intégration permettant à l’expérience vécue d’être transposée personnellement et collectivement dans le Réel de l’Organisation et de son écosystème